10 secrets bien gardés de la Coupe du monde

C’est le trophée le plus convoité et le plus célèbre de la planète. Mais son histoire recèle de petites anecdotes ou secrets méconnus. A la veille de la finale entre l’Allemagne et l’Argentine, découvrez les faces cachées de la Coupe du monde. 1. Un premier trophée 100% made in France Le premier trophée de la Coupe du monde est une invention 100% française. C’est en effet sur une idée du Franc-Comtois Jules Rimet, humaniste et ancien président de la FIFA dont le nom sera attribué à cette coupe en 1946 (soit dix ans avant son décès), et grâce au sculpteur Abel Lafleur, que l’on doit la première Coupe du monde, décernée de 1930 à 1970. 2. Une Coupe aux allures de déesse Le trophée original épousait les formes de la déesse grecque Niké, divinité qui symbolise la victoire. En argent massif plaqué or et ceinturé de pierres précieuses, cette statuette ne mesurait « que » 35 centimètres de haut pour un peu moins de 4 kg. 3. Les Allemands pris au piège Pour éviter que les Allemands ne spolient le trophée le plus convoité de la planète, le dénommé Ottorino Barassi, président de la fédération italienne de football dont la sélection nationale a été sacrée championne du monde en 1938, décide par sécurité de mettre à l’abri durant la Seconde Guerre mondiale la Coupe Jules Rimet, pourtant gardée dans le coffre-fort d’une banque. Elle sera cachée le temps du conflit dans une vulgaire boite à chaussures planquée sous son lit ! 4. On a volé la Coupe ! A quelques mois de la Coupe du monde disputée en Angleterre en 1966, la Coupe Jules Rimet est dérobée sur les terres du pays hôte. Les fins limiers de Scotland Yard s’activent mais c’est un marin dénommé David Corbett qui, grâce au flair de son chien Pickles, retrouve l’objet enroulé dans du papier journal et dissimulé sous une haie dans la banlieue de Londres. 5. Le Brésil garde son bien Comme le stipule le règlement de l’époque et comme l’avait prévu Jules Rimet lui-même dès 1930, la Coupe éponyme devient la propriété du Brésil en 1970 après avoir été remportée à trois reprises par la Seleçao. Une règle qui ne sera pas reconduite avec le nouveau trophée puisque la FIFA a décidé que ni l’Allemagne (vainqueur en 1974 et 90), ni l’Argentine (en 1978 et 86) ne pourront conserver le trophée lors du troisième sacre annoncé de l’un des deux ce dimanche. 6. 53 projets, 1 seul vainqueur La Coupe Jules Rimet étant devenue la propriété définitive du Brésil, la FIFA lance la fabrication d’un nouveau trophée qui brillera de mille feux à partir de 1974. Le projet donne des idées, puisque 53 artistes issus de sept pays s’y collent. C’est la proposition de l’Italien Silvio Gazzaniga qui est retenue, avec la silhouette de deux athlètes qui exultent bras levés. 7. C’est du lourd ! La nouvelle Coupe du monde est un authentique objet d’art de plus de 6 kg, haut de 36,8 cm et composé de 5 kg d’or 18 carats. Sa base est, elle, faite à partir d’un minerai vert appelé malachite et sous laquelle figurent les noms de tous les lauréats de « la Coupe du monde de la FIFA », selon l’appellation officielle. Elle a même été assurée par la FIFA à hauteur d’environ 170 00 euros. 8. La Coupe fait des bébés Parce que la nouvelle Coupe du monde est un objet précieux susceptible de donner des idées aux cambrioleurs de tous horizons, la FIFA a décidé de créer une réplique… ou plusieurs, qui sait, car un net mystère enveloppe ce trophée. Depuis quelques années, en effet, on ignore si le capitaine de la sélection fraichement sacrée championne du monde brandit bien l’orignal le soir du sacre, avant de récupérer pour le tour d’honneur une réplique plaquée or qui sera ramenée au pays. Comme c’était le cas en 1998, quand Deschamps céda l’original au pied de la tribune d’honneur du Stade de France. Ou bien si l’original reste bien au chaud dans un coffre-fort suisse... 9. La Coupe Jules Rimet disparait dans la nature En 1983 et alors qu’elle est la propriété du Brésil, la Coupe Jules Rimet est de nouveau dérobée, mais cette fois à Rio dans les locaux de la Fédération brésilienne de football (CBF). Problème, elle n’a jamais été retrouvée. Une rumeur circule selon laquelle des voleurs l’auraient fait fondre dans les favelas afin de récupérer l’or. Quatre hommes ont d’ailleurs été interpellés, mais leur culpabilité n’a jamais clairement été établie. Ne restent que les clichés de l’époque, dans les mains de Pelé, Garrincha, Gilmar, Vava, Meazza et autre Charlton pour se consoler. 10. Défense de toucher ! Parce que la Coupe du monde est tout sauf un trophée ordinaire, les règles pour toucher l’objet en dehors de la remise des prix officielle et du retour au pays sont strictement encadrées. Lors de sa vaste tournée mondiale organisée tous les quatre ans peu avant le coup d’envoi du tournoi, personne n’a le droit de toucher la coupe… sauf les anciens champions du monde (comme Pelé et Christian Karembeu, cette année en France) et les chefs d’Etat.

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